Thursday, May 01, 2014

Q&A with Two Interns from the RBC Museum Internship for Emerging Professionals Program | Questions et réponses avec deux stagiaires du Programme de stage RBC pour la relève muséale


Le français suit.


PART 1 of 2

Each year, the RBC Museum Internship for Emerging Professionals program offers an enhanced learning experience for emerging museum professionals. For a period of four to six months, interns benefit from practical skills development in a professional and supervised setting. The internships take place in museums or art galleries located in the city where the CMA National Conference is to be hosted each year. This means that both 2013 interns had the rare opportunity to work in Whitehorse, Yukon! We’ve asked last year’s interns to answer some questions about their experiences.

In part 1 of 2 in this blog post series, Lianne Maitland, a recent graduate of the Masters of Museums Studies program at the University of Toronto, provides a glimpse into her life as an intern:


What did your RBC internship consist of?
My position was Gallery Outreach Intern at the Yukon Arts Centre (YAC) Public Art Gallery, in which I worked with staff and community partners to manage art programs and community collaborations. I also assisted with collection management and administrative tasks. Since the Gallery team is small, I did a bit of everything! My main project, however, was coordinating Culture Days and Doors Open alongside other YAC staff and the Yukon Historical and Museums Association.


Lianne Maitland with the original Ted Harrison illustrations for The Shooting of Dan McGrew and The Cremation of Sam McGee, which are part of the Yukon Arts Centre's Permanent Collection.  (Photo credit: Yukon Arts Centre)
What was your favourite aspect of the internship?
Getting to know the arts community of Yukon. There is something special about Yukon that draws artists from all over Canada and beyond, which is probably why when I first arrived in Whitehorse it seemed like every second person I met was an artist (even those I met outside of work). What's particularly striking about the local arts community is how varied it is, and how engaged it is with the community as a whole. Working at YAC meant that I contributed to that engagement, and of course got to be right in the middle of it all.

What advice would you give other graduates in the heritage field? 
Don't be afraid to look for jobs (or internships) a bit outside your comfort zone, whether it's the job description, the location, or the type of organization you'd be working for. Even if it doesn't work out in the long run, or is only for a limited term from the start, having diverse work experience will pay off by giving you a different perspective and greater flexibility.

Besides remuneration, what do you feel are the benefits and value of a paid internship compared to one that is unpaid?
I've been fortunate enough to have had two paid internships, in addition to a short unpaid internship that formed part of my degree coursework. Since I've never had an unpaid internship outside of coursework, which is a very different experience, I don't think I can fully answer this question. However, since both of my paid internships involved significant temporary relocations, what I can say is that I could not have afforded to do either without financial compensation. I think that this is likely the case for many emerging heritage professionals. Therefore, offering a paid internship can widen the talent pool, since candidates can come from further afield. Paid interns might also be more likely to stay for the entire placement period because they wouldn't feel financial pressure to find another internship that offers remuneration. Furthermore, while I can't speak for other interns, being paid for my work meant that I never felt like 'just an intern.' I felt like a full, valued team member, which gave me the confidence to contribute ideas and suggestions that I might otherwise have dismissed as unimportant. Obviously, this last issue also depends on the culture of the workplace, but remuneration can serve as a solid foundation for cultivating a positive relationship between intern and host.

What is your dream job?
Ideally, I'd like to work in a smaller, community-oriented museum or gallery in which I'd be able to wear many hats. Since my interests are diverse, I appreciate the flexibility that smaller institutions offer. Also, I think that in many ways it is easier for smaller institutions to form strong relationships with their publics because often they quite literally could not exist without those relationships. For me, they are what make the heritage field so rewarding.

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Première de deux parties

Tous les ans, le Programme de stage RBC pour la relève muséale offre une riche expérience d’apprentissage aux nouveaux professionnels du domaine muséal. Pendant une période de quatre à six mois, les stagiaires ont l’occasion de développer leurs compétences pratiques dans un cadre professionnel supervisé. Les stages ont lieu dans des musées se trouvant dans la ville où doit avoir lieu cette année-là le Congrès national de l’AMC. Cela signifie que les deux stagiaires de 2013 ont eu la chance très rare de travailler à Whitehorse (Yukon)! Nous avons demandé aux stagiaires de l’année passée de répondre à quelques questions sur leur expérience.

Dans la première de deux parties dans ce blogue, Lianne Maitland, récente diplômée du programme de maîtrise en études muséales à l’Université de Toronto, nous donne un aperçu de sa vie de stagiaire :

En quoi a consisté votre stage RBC?
J’étais stagiaire en diffusion externe au musée d’art du Centre des arts du Yukon (CAY), où je travaillais avec le personnel et des partenaires de la collectivité à la gestion de programmes d’art et de collaborations communautaires. J’ai aussi contribué à la gestion des collections et effectué des tâches administratives. Comme l’équipe du musée n’est pas nombreuse, je faisais un peu de tout! Mais j’ai surtout travaillé à la coordination de la Fête de la culture et de Portes Ouvertes avec d’autres membres du personnel du CAY et la Yukon Historical and Museums Association.

Quel est l’aspect du stage que vous avez préféré?
Faire la connaissance de la communauté artistique du Yukon. Il y a quelque chose de particulier au Yukon qui attire des artistes de tout le Canada et de l’étranger, et c’est probablement pourquoi, quand je suis arrivée à Whitehorse, il m’a semblé qu’une personne sur deux que je rencontrais était un artiste (même ceux et celles que je rencontrais hors du travail). La diversité de la communauté artistique locale est particulièrement frappante, tout comme sa participation à la vie de la communauté dans son ensemble. Travaillant au CAY, j’y ai contribué, et j’étais bien sûr au cœur de l’action.


Lianne Maitland et les illustrations originales de Ted Harrison, The Shooting of Dan McGrew et The Cremation of Sam McGee, qui font partie de la collection permanente du Centre des arts du Yukon. (Photo: Centre des arts du Yukon)
Quel conseil donneriez-vous à d’autres diplômés dans le domaine du patrimoine? 
Osez chercher des emplois (ou des stages) un peu hors de votre zone de confort, qu’il s’agisse de la description de tâches, de l’endroit ou du type d’organisation pour laquelle vous travailleriez. Même si ça ne fonctionne pas à long terme, ou que ce n’est au départ que pour une période limitée, avoir une expérience du travail diverse sera payant, car vous aurez un point de vue différent sur les choses, et vous serez plus souple.

À part la rémunération, quels sont selon vous les avantages et la valeur d’un stage rémunéré par rapport à un stage non rémunéré?
J’ai eu la chance d’effectuer deux stages rémunérés, en plus d’un court stage non payé qui faisait partie des travaux pour l’obtention de mon diplôme. Comme je n’ai jamais participé à un stage non rémunéré dans d’autres circonstances, ce qui serait une expérience tout à fait différente, je ne pense pas que je puisse répondre entièrement à cette question. Mais, comme mes deux stages payés m’ont obligée à vivre temporairement loin de chez moi, tout ce que je peux dire, c’est que je n’aurais pas pu me le permettre sans être payée. Je pense que c’est vraisemblablement le cas pour de nombreux nouveaux professionnels du patrimoine. Donc, offrir un stage rémunéré peut élargir le bassin de talents, puisque les candidats peuvent venir de plus loin. Les stagiaires rémunérés sont aussi peut-être plus susceptibles de rester pour toute la période du stage, parce que des pressions financières ne les obligeraient pas à se trouver un stage qui serait rémunéré. De plus, je ne peux pas parler pour d’autres stagiaires, mais étant payée pour mon travail, je n’ai jamais eu l’impression de n’être qu’une « simple stagiaire ». Je me sentais appréciée, membre à part entière de l’équipe, ce qui me donnait la confiance nécessaire pour proposer des idées et faire des suggestions que j’aurais peut-être autrement considérées comme sans importance. Manifestement, ce dernier problème dépend de la culture du milieu de travail, mais la rémunération peut constituer une base solide pour que la relation entre le stagiaire et l’hôte soit positive.

Quel serait le travail de vos rêves?
Idéalement, j’aimerais travailler dans un petit musée local où je pourrais porter plusieurs casquettes. Comme mes intérêts sont divers, j’apprécie la flexibilité qu’offrent les petits établissements. Et je pense aussi qu’à bien des égards il est plus facile pour les petits établissements de former des relations solides avec leur public parce, souvent, ils ne pourraient littéralement pas exister sans ces relations. Pour moi, ils sont ce qui fait du patrimoine un domaine si enrichissant.

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