Le français suit.
PART 1 of 2
Each year, the RBC Museum Internship for Emerging Professionals
program offers an enhanced learning experience for emerging museum
professionals. For a period of four to six months, interns benefit from
practical skills development in a professional and supervised setting. The
internships take place in museums or art galleries located in the city where
the CMA
National Conference is to be hosted each year. This means that both
2013 interns had the rare opportunity to work in Whitehorse, Yukon! We’ve asked
last year’s interns to answer some questions about their experiences.
In part 1 of 2 in this blog post series, Lianne Maitland, a recent graduate of
the Masters of Museums Studies program at the University of Toronto, provides a
glimpse into her life as an intern:
What did
your RBC internship consist of?
My position was Gallery Outreach Intern at the Yukon Arts
Centre (YAC) Public Art Gallery, in which I worked with staff and community
partners to manage art programs and community collaborations. I also assisted
with collection management and administrative tasks. Since the Gallery team is
small, I did a bit of everything! My main project, however, was coordinating
Culture Days and Doors Open alongside other YAC staff and the Yukon Historical and
Museums Association.
Getting to know the arts community of Yukon. There is
something special about Yukon that draws artists from all over Canada and
beyond, which is probably why when I first arrived in Whitehorse it seemed like
every second person I met was an artist (even those I met outside of work).
What's particularly striking about the local arts community is how varied it
is, and how engaged it is with the community as a whole. Working at YAC meant
that I contributed to that engagement, and of course got to be right in the
middle of it all.
What advice
would you give other graduates in the heritage field?
Don't be afraid to look for jobs (or internships) a bit
outside your comfort zone, whether it's the job description, the location, or
the type of organization you'd be working for. Even if it doesn't work out in
the long run, or is only for a limited term from the start, having diverse work
experience will pay off by giving you a different perspective and greater
flexibility.
Besides
remuneration, what do you feel are the benefits and value of a paid internship compared
to one that is unpaid?
I've been fortunate enough to have had two paid internships,
in addition to a short unpaid internship that formed part of my degree
coursework. Since I've never had an unpaid internship outside of coursework,
which is a very different experience, I don't think I can fully answer this
question. However, since both of my paid internships involved significant
temporary relocations, what I can say is that I could not have afforded to do
either without financial compensation. I think that this is likely the case for
many emerging heritage professionals. Therefore, offering a paid internship can
widen the talent pool, since candidates can come from further afield. Paid
interns might also be more likely to stay for the entire placement period because
they wouldn't feel financial pressure to find another internship that offers remuneration.
Furthermore, while I can't speak for other interns, being paid for my work
meant that I never felt like 'just an intern.' I felt like a full, valued team
member, which gave me the confidence to contribute ideas and suggestions that I
might otherwise have dismissed as unimportant. Obviously, this last issue also
depends on the culture of the workplace, but remuneration can serve as a solid
foundation for cultivating a positive relationship between intern and host.
What is your
dream job?
Ideally, I'd like to work in a smaller, community-oriented
museum or gallery in which I'd be able to wear many hats. Since my interests
are diverse, I appreciate the flexibility that smaller institutions offer.
Also, I think that in many ways it is easier for smaller institutions to form
strong relationships with their publics because often they quite literally
could not exist without those relationships. For me, they are what make the
heritage field so rewarding.
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Première de deux parties
Tous les ans, le Programme de stage RBC pour la relève muséale offre
une riche expérience d’apprentissage aux nouveaux professionnels du domaine
muséal. Pendant une période de quatre à six mois, les stagiaires ont l’occasion
de développer leurs compétences pratiques dans un cadre professionnel
supervisé. Les stages ont lieu dans des musées se trouvant dans la ville où doit
avoir lieu cette année-là le Congrès national de l’AMC. Cela signifie que les
deux stagiaires de 2013 ont eu la chance très rare de travailler à Whitehorse
(Yukon)! Nous avons demandé aux stagiaires de l’année passée de répondre à
quelques questions sur leur expérience.
Dans la première de deux parties dans ce
blogue, Lianne Maitland, récente diplômée du programme de maîtrise en études
muséales à l’Université de Toronto, nous donne un aperçu de sa vie de
stagiaire :
En
quoi a consisté votre stage RBC?
J’étais stagiaire en diffusion externe au
musée d’art du Centre des arts du Yukon (CAY), où je travaillais avec le
personnel et des partenaires de la collectivité à la gestion de programmes
d’art et de collaborations communautaires. J’ai aussi contribué à la gestion
des collections et effectué des tâches administratives. Comme l’équipe du musée
n’est pas nombreuse, je faisais un peu de tout! Mais j’ai surtout travaillé à
la coordination de la Fête de la culture et de Portes Ouvertes avec d’autres
membres du personnel du CAY et la Yukon Historical and Museums Association.
Quel
est l’aspect du stage que vous avez préféré?
Faire la connaissance de la communauté
artistique du Yukon. Il y a quelque chose de particulier au Yukon qui attire
des artistes de tout le Canada et de l’étranger, et c’est probablement
pourquoi, quand je suis arrivée à Whitehorse, il m’a semblé qu’une personne sur
deux que je rencontrais était un artiste (même ceux et celles que je
rencontrais hors du travail). La diversité de la communauté artistique locale
est particulièrement frappante, tout comme sa participation à la vie de la
communauté dans son ensemble. Travaillant au CAY, j’y ai contribué, et j’étais
bien sûr au cœur de l’action.
Quel
conseil donneriez-vous à d’autres diplômés dans le domaine du patrimoine?
Osez chercher des emplois (ou des stages)
un peu hors de votre zone de confort, qu’il s’agisse de la description de
tâches, de l’endroit ou du type d’organisation pour laquelle vous
travailleriez. Même si ça ne fonctionne pas à long terme, ou que ce n’est au
départ que pour une période limitée, avoir une expérience du travail diverse
sera payant, car vous aurez un point de vue différent sur les choses, et vous
serez plus souple.
À
part la rémunération, quels sont selon vous les avantages et la valeur d’un
stage rémunéré par rapport à un stage non rémunéré?
J’ai eu la chance d’effectuer deux stages
rémunérés, en plus d’un court stage non payé qui faisait partie des travaux
pour l’obtention de mon diplôme. Comme je n’ai jamais participé à un stage non
rémunéré dans d’autres circonstances, ce qui serait une expérience tout à fait
différente, je ne pense pas que je puisse répondre entièrement à cette
question. Mais, comme mes deux stages payés m’ont obligée à vivre
temporairement loin de chez moi, tout ce que je peux dire, c’est que je
n’aurais pas pu me le permettre sans être payée. Je pense que c’est
vraisemblablement le cas pour de nombreux nouveaux professionnels du
patrimoine. Donc, offrir un stage rémunéré peut élargir le bassin de talents,
puisque les candidats peuvent venir de plus loin. Les stagiaires rémunérés sont
aussi peut-être plus susceptibles de rester pour toute la période du stage,
parce que des pressions financières ne les obligeraient pas à se trouver un stage
qui serait rémunéré. De plus, je ne peux pas parler pour d’autres stagiaires,
mais étant payée pour mon travail, je n’ai jamais eu l’impression de n’être qu’une
« simple stagiaire ». Je me sentais appréciée, membre à part entière
de l’équipe, ce qui me donnait la confiance nécessaire pour proposer des idées
et faire des suggestions que j’aurais peut-être autrement considérées comme
sans importance. Manifestement, ce dernier problème dépend de la culture du
milieu de travail, mais la rémunération peut constituer une base solide pour
que la relation entre le stagiaire et l’hôte soit positive.
Quel serait le travail de vos rêves?
Idéalement, j’aimerais travailler dans un petit musée local où je pourrais porter plusieurs
casquettes. Comme mes intérêts sont divers, j’apprécie la flexibilité
qu’offrent les petits établissements. Et je pense aussi qu’à bien des égards il
est plus facile pour les petits établissements de former des relations solides
avec leur public parce, souvent, ils ne pourraient littéralement pas exister
sans ces relations. Pour moi, ils sont ce qui fait du patrimoine un domaine si
enrichissant.
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